Fontainebleau, samedi 20 septembre 2009, sept heures du matin. Ça y est, les vacances démarrent. Sur la région parisienne, le temps est gris. Qu’importe, on a rendez-vous avec le soleil. A Saint Sulpice. Le départ est prévu pour huit heures. D’ailleurs, tout est prêt : les valises dans le coffre, les vélos sur le porte vélo, les sandwiches dans la glacière, le café dans la thermos. Rien ne manque. Pourtant, à neuf heures, on n'a pas bougé d'un pouce. Et pour cause : le chat a disparu. Il voulait aller à Marseille. Dix heures : tant pis, on jette l'éponge. La voiture démarre. Quinze heures : on approche. Un petit coup de fil à Lulu, le propriétaire pour le prévenir de notre arrivée et quelques minutes plus tard, nous arrivons à destination avec une facilité déconcertante. Il nous a suffi pour cela de suivre les nombreux panneaux qui indiquent la crêperie de Neuville qui jouxte le chalet. On se promet bien d'ailleurs goûter leurs crêpes le soir même. Sans plus attendre, on sort de voiture et aussitôt un sourire nous vient aux lèvres. Baigné de soleil, le chalet est superbe et, détail qui a son importance, sur la terrasse, une bouteille de vin blanc bien fraîche nous attend. Pendant que nous la savourons, dans le champ d'à côté, le comité d'accueil composé d'un joli petit âne et de deux chevaux bai nous sourit d'un air bienveillant. Ils seront nos fidèles compagnons pour la semaine qui démarre (il se peut que les pommes que nous leur distribuons en quantité aient eu un impact sur l'amour démesuré qu'ils nous ont porté sept jours durant). A l'instant précis où l'on pénètre dans le chalet, on se dit que ça y est, les vacances peuvent commencer. Elles furent merveilleuses : ballades à vélo le long du canal (85 kilomètres de bout en bout quand même) ou sur les nombreuses voies vertes de la région, séances de bronzage et apéros interminables sur la terrasse où la température est plus qu'agréable bien que septembre déjà touche à sa fin, dégustation de crêpes et autre filet mignon en soirée, nuits plus que réparatrices, un calme absolu, bref, si ce ne fut pas le paradis, ça y ressembla fortement. Une seule ombre au tableau : l’écluse se refaisait une beauté et était complètement à sec ! Tant pis, ça nous donnera une bonne raison de revenir. Cette fois, le chat viendra avec nous. Aux dernières vacances, nous sommes allés à Marseille et il a trouvé ça très surfait, finalement.